La 9è édition de la formation de haut niveau pour cadres sur la Réglementation et la tarification de l’électricité découle d’un partenariat noué entre l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (Ifdd), organe subsidiaire de la francophonie, l’Autorité de Régulation du Secteur de l’électricité de Côte d’Ivoire (l’ANARE-CI) et le Centre d’étude en réglementation économique et financière (Ceref) de Shebrooke du Canada. Selon les organisateurs, cette formation vise à contribuer à une meilleure compréhension des modèles et méthodes de tarification utilisés dans la pratique par des agences de réglementation dans le monde. Ibrahima Dabo, Spécialiste de Programme politiques énergétiques de l’Ifdd a fait savoir que le secteur de l’énergie fait face à des défis spécifiques et urgents. Parmi lesquels figurent le financement du secteur, la formation des acteurs, les enjeux techniques, la planification et la réglementation. « Pour répondre efficacement aux questions liées au réchauffement climatique, à la raréfaction des ressources énergétiques fossiles, à la présence de plus en plus accrue d’énergies renouvelables dans les approvisionnements, à l’intégration des nouvelles technologies dans les systèmes électriques, aux interconnexions des réseaux électriques, etc., il nous faut adopter de nouvelles approches de réglementation et de nouveaux modèles de tarification », a-t-il dit. Par ailleurs, il a affirmé que cette formation portant sur la tarification de l’électricité rentre dans le cadre du programme de l’OIF (Organisation internationale de la francophonie) intitulé ‘’Accès aux services énergétiques durables en Francophonie’’. « Notre objectif est qu’au terme de cette formation, les participants disposent des connaissances requises pour développer une structure tarifaire et calculer les tarifs en tenant en compte, en particulier, des énergies renouvelables et des questions liées à l’environnement et au développement durable », a-t-il ajouté. Pour Cissé Moussa Khalil, membre du Conseil de régulation de l’ANARE-CI, cet atelier de renforcement des capacités se veut un creuset d’échanges avec les organismes et pays-pionniers dans la mise en œuvre des stratégies et politiques d’inclusion financière. À terme, il devrait permettre aux participants de s’approprier des éléments nécessaires à l’élaboration et au suivi de la mise en œuvre de la stratégie régionale ainsi que des stratégies nationales respectives. « Les stratégies d’inclusion financière ne sont pas un effet de mode, mais une réponse face aux difficultés qu’éprouvent certaines catégories de personnes à accéder à des services financiers adaptés à leurs besoins et à leur niveau de revenu. Les différentes études de l’Alliance pour l’inclusion financière, ont montré que les pays qui ont adopté une stratégie d’inclusion financière, enregistrent des progrès significatifs en la matière », a-t-il déclaré. Notons que cette formation s’est tenue du 26 au 30 juin 2023. Ce sont 20 participants provenant du Burkina Faso, Cameroun, Madagascar, Pays-Bas, Sénégal et de Côte d’Ivoire ont pris part à cet atelier.